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Bouffadou artisanal pyrogravé

18,50 

On souffle dans le bouffadou, long tube de bois creux, pour attiser les braises dans la cheminée ou dans le barbecue sans éparpiller les cendres et sans se brûler. C’est un objet pratique et chaque maison lozérienne a le sien.

Ceux-ci sont fabriqués avec du bois local en sélectionnant une branche droite, la pointe du pin, et pourvue de ce qui va devenir la poignée du bouffadou.

de 80cm à 95cm de long pour un diamètre de 3-4cm

Photo non contractuelle. Chaque pièce est unique, veuillez téléphoner au 04.66.32.73.47 pour connaitre les disponibilités ou des renseignements complémentaires. Je peux vous envoyer des photos par Messenger.

Fabriqué par 48 TOUR DU BOIS – MENDE -LOZERE

[Contes et légendes en Margeride]

Bouffanelle était une sorcière, au temps où, dans les grandes forêts du Gévaudan, il nous en restait quelques-unes.

Sorcière, et avec une spécialité : le bâton du diable.

Elle avait coupé un jeune bouleau de bois blanc, en avait enlevé l’écorce et l’avait creusé pour en faire un tuyau de bois. Il lui suffisait alors de souffler dans le tube et, à l’autre extrémité, apparaissait un diablotin dans sa culotte rouge ; un petit bonhomme rempli de malices et qui, tant que durait le souffle de la sorcière dans le chalumeau, dansait la danse du diable.
Dans les veillées, dans les fêtes votives, dans les kermesses paroissiales, au dessert des repas de noces, avec son bâton du diable, Bouffanelle faisait un tabac.

Tant, que cela suscita la convoitise de beaucoup.

Certains allèrent dans la forêt, coupèrent de jeunes bouleaux, en fabriquèrent des sarbacanes dans lesquelles ils soufflèrent de tous leurs poumons.
Avaient-ils oublié la bonne formule ? N’avaient-ils pas l’âme assez sorcière ?
Aucun diable n’apparaissait au bout du tube et les apprentis sorciers en étaient pour leur honte.

Cependant, par ce simple bâton creux, la fortune arriva à l’un d’eux : Bouffarel, de la paroisse de Bouffassol.

A la veillée, devant le feu de l’âtre, pour la centième fois, Bouffarel soufflait dans son tuyau. Sans résultat !
Minuit approchait.
Le feu s’était éteint peu à peu … et, parmi les cendres, quelques braises timides clignaient de l’œil avant de s’endormir.
Soufflant toujours, Bouffarel approcha, sans le faire exprès, l’extrémité du tube des braises qui subitement, se réveillent.
Le souffle de l’homme, par l’intermédiaire du bâton creux, leur avait rendu la vie. Et, sous les yeux étonnés du faux sorcier, un feu tout neuf se mit à danser dans le foyer.
Bouffarel venait d’inventer l’instrument à rallumer le feu sans se brûler les moustaches.

Né de la sorcière Bouffanelle, mis au point par Bouffarel, on l’appela : le « Bouffadou ».?

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